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Conseil municipal du jeudi 24 octobre 2013

 

Je voudrais tout d’abord exprimer mon étonnement face aux propos que viennent de tenir l’opposition. Il ne me semble pas avoir entendu pendant nos réunions de comité de pilotage l’expression d’un doute quelconque et je suis surprise ce soir d’entendre autant de réserves. Je n’avais pas prévu de commencer mon intervention comme ça, mais je tenais à souligner cette différence de discours.

 

Ceci étant dit… nous ne pouvons que nous féliciter de la réflexion qui a eu lieu durant ces derniers mois pour mettre en place la réforme des rythmes scolaires décidée par le ministre de l’Education nationale. C’est une réforme complexe et je tiens au nom des élus écologistes à remercier les services pour le travail qu’ils ont fourni.

Cette réforme, ne l’oublions pas, a pour but d’alléger le temps scolaire quotidien des enfants, devant les enseignants, et c’est ce qui nous est proposé dans la délibération que nous avons à voter ce soir ; ce temps sera réduit à 5h15 par jour.

Certes, nous aurions aimé qu’une réflexion plus poussée ait lieu sur l’ensemble de l’année scolaire et notamment sur le temps des grandes vacances, mais pour l’instant la réflexion n’a pas été aussi loin. Nous pouvons également regretter le désengagement de l’Etat qui demande aux communes un effort conséquent concernant l’aménagement des  temps péri scolaires. L’aide financière trop faible et non pérenne de l’Etat  risque d’aggraver les inégalités, déjà réelles sur les territoires.

Pour autant, la ville continue à faire un effort important pour ses écoles. Les classes découvertes et patrimoines sont maintenues, les études et l’offre périscolaire restent prises en charge par la collectivité et seront améliorées tant au niveau des activités proposées qu’au niveau de l’encadrement et de la revalorisation des personnels intervenants sur la pause méridienne.

 

Le cadre étant désormais posé, il nous reste encore beaucoup à faire !

Rien ne va être facile et nous serons confrontés à des oppositions et à des difficultés. Mais la responsabilité des élus ne consiste pas à stigmatiser les problèmes ou les erreurs éventuelles mais plutôt de faciliter leur résolution.

Notre rôle dans les mois à venir, va être crucial, puisque nous serons l’interface entre les acteurs de terrain (animateurs, personnels d’entretien, enseignants, parents, associations..) et le Comité de Pilotage.

En effet ce dernier va continuer son travail, en restant une force de proposition, d’organisation, de concertation et d’évaluation pour mettre en place un véritable projet éducatif de territoire (PEDT).

 

Ce n’est pas l’heure de rentrer dans les contenus de ces TAP, puisque ce sera tout l’objet de la concertation à venir. Cependant il semble que « les jeux de l’intelligence  et de la créativité» aient été mis en avant. Pourquoi pas ?

D’autres axes de réflexion nous semblent cependant plus adaptés pour ces temps de pause pour les enfants. Ne rajoutons pas au temps scolaire des activités qui demandent toujours autant de concentration. Nous pourrions réfléchir aussi à des activités qui privilégient la relation à l’autre à travers des jeux coopératifs par exemple. Ce pourraient être des moments privilégiés de relaxation, de médiation, de débat sur le quotidien des enfants. Et pourquoi ne pas profiter de ce temps pour favoriser des rencontres inter-générationnelles, ou avec des personnes porteuses de handicap, de manière à mieux appréhender l’altérité et les valeurs de solidarité dans les différents quartiers.

 

Quoi qu’il en soit,  saisissons nous de cette réforme pour faire vivre un vrai projet de territoire, solidaire, qui améliore réellement le temps du midi pour les enfants de nos écoles.

Ouest-France 25/10/2013

Ouest-France 25/10/2013

Tag(s) : #Les interventions en Conseil Municipal
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